Nuit blanche
Par robby le dimanche 2 octobre 2005, 17:35 - Voyages, loisirs - Lien permanent
Hier, pendant que certains d'entre vous étaient bien au chaud sous la couette ou en train de cocooner devant le tube cathodique, nous nous sommes promenés sur le parcours "Nouvelles vagues" de la nuit blanche 2005 à Paris.
Étants assez amochés (foulure de la cheville et épaule démise), nous n'avons pas fait le parcours en entier, malgré les vélos en location gratuite qui semblaient bien pratiques !
J'ai quand même rassemblé quelques images...
Départ de la Bibliothêque Nationale de France.
Vue depuis la partie Ouest : cinéma MK2 à droite.
Exposition : œuvre de Vincent Canivet (rue Louise Weiss).
L'intervention minimaliste monumentale consiste en la réorganisation du stationnement des voitures, garées le long d'un même trottoir, à l'aide d'éléments d'échafaudage. Les planches et tubes d'acier habituellement arrimés aux façades sont ici assemblés en rampes, pour constituer des "présentoirs" sur lesquels sont engagés les véhicules des riverains, tels des "modêles d'exposition" du salon de l'auto.
Sur nature : œuvre de Miguel Chevalier (façade de la galerie Suzanne Tarasiêve, rue du Chevaleret).
Plantes et fleurs virtuelles poussent en temps réel sur la façade de la galerie Suzanne Tarasiêve. Ces images ont leur propre trajectoire évolutive et se transforment à contre-courant du cycle des saisons. Ces créations font référence à la sensibilité cosmique de Monet, son exploration de la lumiêre, du temps et son goût des séries, notamment dans les nymphéas.
Champ Mécanique : œuvre de Vincent Leroy (parc Maurice Prost, hopital de la Pitié Salpétriêre).
Le parc Maurice Prost, au cœur de l'Hôpital de la Pitié Salpêtriêre, est envahi par un champ d'herbes géantes réalisées en Altuglas, réagissant, ondulant au moindre courant d'air. Le souffle de poésie qu'introduit l'artiste au sein de l'architecture classique de l'Hôpital en transforme totalement la perception.
Les folles d'Enfer : œuvre de Mâkhi Xenakis (parc Maurice Prost, hopital de la Pitié Salpétriêre).
L'artiste réincarne par ses sculptures la présence oubliée des femmes internées pendant deux siêcles à l'hôpital de la Salpétriêre.
N.B. Les commentaires sont ceux du site "nuit blanche 2005".
Commentaires
superbe ces photos, saisir l'art ephémere sous l'oeil intemporelle de l'image, voilà un bon moyen de cristaliser le temps.
bises et bravo, Blanchos
bravo pur les photos merci de partager avec nous de belles sensations comment faire pour envoyer ce doc à une amie bises mam