Homéopathie : des preuves !
Par robby le jeudi 1 juin 2006, 23:11 - Une époque formidable - Lien permanent
Fatigué de ressasser tout le temps les mêmes choses sur l'homéopathie : Ce billet a pour vocation de recenser une fois pour toutes les preuves accablantes de l'inefficacité de cette pratique charlatanesque.
Tiré du livre d'Henri Broch "Au coeur de l'extraordinaire" ISBN : 2951757301 (page 167)
(NDLR : ^ signifie "puissance")
[...]
Les dilutions délirantes de l'homéopathie
"Plus le principe actif est dilué, plus forte est son action" : telle est une des pierres de base de l'homéopathie.
Un point essentiel qu'il faut souligner est que l'utilisation d'une terminologie du style "Nux Vomica 20 CH", "Rhus tox. 15 X", permet aux homéopathes de laisser supposer qu'un produit est infiniment sécable en parties de matière identique, ce qui bien sûr, n'est pas le cas.
Prenons l'exemple d'un "principe actif" homéopathique dont la masse molaire serait d'environ 60 grammes.
- 1 centigramme de cette substance contient de l'ordre de 10^20 (c'est-à-dire 1 suivi de 20 zéros) molécules.
- A partir de cela vous faites une dilution 1 CH qui vous permet de préparer 100 flacons contenant chacun environ 10^18 molécules. Vous prenez un flacon et vous continuez les dilutions...
- Vous obtenez ainsi, par exemple, une dilution 4 CH qui vous offre 10^12 molécules par flacon. Si ce nombre de molécules est grand, il faut toutefois signaler qu'il correspond ici à une masse inférieure au nanogramme qui semble être l'ordre de grandeur de la limite d'action d'un produit sur un organisme humain.
- Avec beaucoup beaucoup de chance (probabilité inférieure à 10^-42 !!), vous arrivez à une dilution 10 CH qui vous permettra de faire 100 flacons avec chacun 1 molécule de produit "actif".
- A partir de là, la molécule n'étant pas divisible en entités équivalentes, en diluant encore vous obtenez une dilution à 11 CH où un flacon contient une seule molécule de produit "actif" et 99 flacons ne contiennent... RIEN, à part le solvant!
- En poursuivant ainsi, vous arrivez, pour 15 CH de ce produit, à 10 milliards de flacons, nombre sur lequel un flacon contient une molécule et 9.999.999.999 flacons ne contiennent strictement RIEN.
Vous imaginez ce que cela signifie pour les dilutions encore plus hautes...
En termes clairs, pour les dilutions les plus "classiques", ce que les tenants de l'homéopathie vous vendent, contre monnaie sonnante et trébuchante (la monnaie papier est tout de même acceptée), et contrairement au nom du produit que l'emballage porte, c'est un produit qui se nomme... RIEN!
En d'autres temps, on aurait pu appeler cela de l'escroquerie.
Ce rien se vend d'ailleurs très bien et rapporte gros, d'autant plus gros que l'on ne peut pas dire que la masse présente (zéro) de produit actif soit très coûteuse
L'homéopathie est-elle totalement inoffensive?
L'homéopathie, comme toutes les médecines magiques, n'est pas si inoffensive que cela. Les thérapeutiques des guérisseurs, quel que soit le nom plus ou moins pompeux qu'ils se donnent et quelle que soit l'innocuité de leurs techniques, sont nocives car elles peuvent détourner ou empêcher le patient d'accéder à un traitement correct de sa maladie.
"Des malades graves qui mettent leur confiance dans des thérapeutiques illusoires, retardent le moment où ils seront soignés véritablement. Un éminent chercheur du CNRS nous signalait dernièrement les dégats causés par l'homéopathie dans des affections qui exigent, parfois de façon urgente, les thérapeutiques efficaces dont dispose aujourd'hui la médecine scientifique. En une semaine.., il avait ainsi vu trop tard - un cancéreux et un urémique, tous deux dans un état grave au moment où il les avait vus : l'un et l'autre se soignaient depuis deux ans par homéopathie" ...(Rouzé 1985 d).
Conclusion
La conclusion sereine qui se dégage de l'ensemble des données est, pour le point de vue strictement médical, celle qu'ont faite les docteurs Bardelay et Aulas : "Si l'on s'en tient aux seuls éléments aujourd'hui disponibles, l'homéopathie apparaît comme un système thérapeutique complexe n'ayant pas fait la preuve qu'il était autre chose qu'une optimisation importante de l'effet placebo en rapport avec une relation médecin-malade particulière et une prescription personnalisée".
Cette conclusion s'imposant d'elle-même, il nous faut aller jusqu'au bout de la démarche et en tirer, après réflexion, les conséquences et les actions à entreprendre tant du point de vue de la médecine que du point de vue culturel, du point de vue social.
Au risque de faire encore plus bondir certains lecteurs déjà courroucés à la lecture des lignes qui précèdent, j'insiste sur le fait qu'il existe une parenté très étroite, comme je l'ai souligné à plusieurs reprises dans ce chapitre, entre la croyance à l'homéopathie et la croyance aux phénomènes "paranormaux", entre le comportement des personnes et des "chercheurs" impliqués dans l'un et l'autre de ces deux "domaines". Le recours sans fondement aux toutes dernières théories scientifiques et à leurs débordements pour tenter de donner une base à ces illusions ne fait que confirmer cette parenté.
L'homéopathie, que l'on pourrait être tenté, comme certains, d'intituler psycho-thérapie déguisée, peut représenter un frein à l'évolution de la médecine et, de par sa démarche même, doit être rangée dans le domaine qui lui est propre, celui des pseudo-sciences.
Cette pseudo-science a même réussi, comme cela est souvent le cas des théories "paranormales", à produire elle-même d'autres pseudo qui, rejetés par les tenants de la "vraie" homéopathie, rapporteront à ces derniers une auréole de véracité.
L'homéopathie a ainsi donné naissance à des délires intitulés "thérapeutiques biothérapiques d'expression hahnemanienne" comme l' organothérapie (dilution d'organes), la gemmothérapie (bourgeons végétaux aux indications thérapeutiques indiquées par un pendule de radiesthésiste) et la lithothérapie déchélatrice (analogie entre l'embryon humain et la géologie terrestre).
Ces délires peuvent néanmoins fournir des "remèdes" remboursés par la Sécurité Sociale !!!!!!!
"Pauvres médecines douces, qui peuvent s'offrir des pages entières de publicité dans des quotidiens ! Pauvre homéopathie, dont le chiffre d'affaires... augmente de 20% chaque année ! En grande partie, rappelons-le, à la charge de la Sécurité Sociale. Pendant que la recherche sur le cancer doit organiser des quêtes sur la voie publique..." (Rouzé dans Rossion 1985 a).
Pour la nécessaire réflexion sur l'homéopathie et ses substances, voici les points d'appui que je vous propose:
- Chiffre d'affaires 1990 des laboratoires homéopathiques français pour les seuls produits médicamenteux: plus de 1.100.000.000 F !
- Classification dans le Codex Rouzé : "Pulvis Perlimpinpini"
Références
Aulas et al (1985); Besse (1986); Coers (1985); Gounelle de Pontanel (1985); Gounelle de Pontanel et al. (1989); Murrieta et al (1985); Rossion (1985 a, 1985 b, 1985 c); Rouzé (1984 g, 1985 b, 1985 d, 1985 f, 1985 g, 1986 a, 1986 b); Shipley et al (1983); anonyme (1985 b, 1985 f)
Biographie de l'auteur
Henri Broch est Docteur ès sciences et Professeur à l'université de Nice-Sophia Antipolis où il enseigne la physique et la zététique. Spécialiste internationalement reconnu de l'étude des phénomènes "paranormaux", il est membre du prestigieux CSICOP (Committee for the Scientific Investigation of Claims of the Paranormal) des Etats-Unis dont il a reçu en 1990 le "Distinguished Skeptic Aword" pour l'ensemble de ses travaux sur la question. Il a aussi ublié avec Georges Charpak (prix nobel de physique) "Devenez sorcier, devenez savant" (ISBN : 2738110932).
Tiré du site pseudo-medecines.org
Tout élève qui est passé, ne serait-ce que près du radiateur, dans une classe de chimie de lycée, se souvient du fameux nombre d'Avogadro. Ce nombre, aux allures magiques, (6,023 10^23) représente le nombre de molécules vraies existant dans une mole. Or, à la première dilution, on ne garde que 1/100 des molécules (10^-2), ce qui signifie qu'au delà de 10^-24 (12CH), il ne reste aucune molécule de la solution initiale, d'autant que la goutte de départ était loin de contenir une mole, et que la solution mère elle-même était en grande partie constituée de solvant. En fait on doit considérer que toute dilution supérieure à 8 ou 9 CH ne contient plus rien.
Alléguer que la connaissance de la matière n'est pas achevée n'est que mauvaise foi et incompétence. Les physiciens ont en effet, depuis longtemps, franchi la barrière de la molécule et de l'atome, pour répertorier les particules élémentaires, et ils voguent aujourd'hui gaiement dans l'antimatière. Pourtant, ni l'un ni l'autre de ces domaines ne peut intervenir au niveau d'une banale réaction biochimique.
En résumé, le médicament homéopathique ne contient "rien".
Liens utiles
Le site de l'université de nice consacré à la zététique a un dossier fort instructif contenant notamment du matériel pédagogique. On peut aussi lire d'autres articles :
- wikipedia : les taux de dilution
- pseudo-medecines.org
- charlatans.free.fr
- "Homéopathie et Obscurantisme" sur le site du Dr franck Roussia, un médecin qui affiche ses convictions.
- le bon docteur Winckler parle de l'effet placebo (et aussi d'homéopathie)
- Pharmacologie du placebo (université de Rennes)
- Qu'est ce que l'homéopathie ? (site psychotérapie vigilance)
- et pour nos amis anglophones : Homeopathy's "Law of Infinitesimals"
Version anglaise :
Clinical effects of homoeopathy are placebo effects. The evidence for a specific effect of homoeopathic remedies is weak, according to a study. The investigators conclude that the clinical effects of homoeopathy are compatible with placebo effects. Aijing Shang and colleagues compared randomised placebo-controlled trials of homoeopathy with matched RCTs of allopathy. When the analysis was restricted to large trials of high quality there was no convincing evidence that homoeopathy was superior to placebo, whereas for conventional medicine an important effect remained. The Lancet
Du rabe
Une autre fois, quand j'aurai le courage de scanner d'autres textes, je vous parlerai aussi d'acupuncture, de radiésthésie, d'astrologie : vous l'avez deviné, tout ce que j'aime...
Commentaires
je viens de tomber par hasard sur cet article, et je me pose des questions :
* à quoi fait référence le caducée arboré par tous les médecins ?
* puisque l'homéopathie tient dans la pscyhothérapie et que l'homéopathie est une escroquerie, doit-on en conclure que la pscychothérapie aussi ?
* plus sérieusement, tu parles du coût pour la sécu, connais-tu le prix moyen d'une ordonnance homéopathique ? et celle d'une ordonnace allopathique ? une personne qui se soigne par homéopathie cotise autant que les autres et se fait rembourser beaucoup moins il me semble
* tu connais le lobby pharmaceutique ?
* tu crois vraiment que le corps humain avec tout ce qu'il a de plus complexe peut se soigner en 10 min chrono et une liste de produits chimiques aux effets secondaires dévastateurs ?
Pour conclure, je dirai simplement que la démarche homéopathique tient compte de l'individu dans son ensemble et ne se contente pas d'appliquer bêtement des règles bien établies. C'est vrai quoi, je serai médecin, j'aurais les boules d'avoir fait toutes ces études pour pratiquer au final le même boulot que les préparateurs en pharmacie : distribuer des remèdes ! A chaque pathologie sa liste associée, ce n'est que du copier-coller ! L'individu n'est pas pris en compte... enfin bref, cette discussion est stérile comme toujours ! Ce qui fait plaisir c'est de voir que le grand public revient un peu de ces théories fumeuses et recommence à faire confiance à la nature...
Voila ... Pourquoi la science à son stade actuelle de développement devrait-elle pouvoir tout expliquer ? Le scientisme est la pire des religions. Je pense que dans 500 lorsqu'on se penchera sur les grandes certitudes des scientifiques du 21 eme sciecle, le fou rire sera au rendez-vous.
Salut,
Effectivement j'approuve le dernier commentaire, un véritable esprit scientifique se tient aux faits et quand sa théorie ne démontre pas tout il prend une position de phénoménologue afin de ne pas entrer dans un nouveau sectarisme scientifiste (on sait que tous les -istes ne mènent jamais à rien).
Personnellement je suis tombé dans l'homéopathie quand j'étais tout petit, ce qui ne veut pas dire que je soit embrigadé, j'ai une formation scientifique et je sais raisonner. Je me tiens simplement aux faits : 26 ans de santé. C'est sans appel.
Ensuite, et pour répondre à un argument récurrent, OUI l'allopathie (la médecine dite moderne et classique) est nécessaire dans des cas d'urgence : je ne suis pas homéopath-iste... J'ai eu une grave infection oculaire dans un pays tropical et BIEN SUR que j'ai suivi mon traitement aux antibiotiques. Je pense qu'il est important - et ça rejoint un commentaire précédent sur la sécurité sociale - de bien comprendre que l'allopathie ne devrait être utilisé que dans les 10 à peut-être 20% de cas graves et que la bobologie devrait être traitée par des médecines douces, qui ont de plus l'avantage de ne pas attaquer le système immunitaire. Les faits ? J'ai une amie qui a été systématiquement traitée aux classique antibios&co dès son enfance, et à présent à 23ans sa vie est une suite d'allergies, d'intolérances alimentaires, de rhumes, de grippes et d'angines... On ne va pas faire une théorie à partir d'un exemple, la santé de cette amie et la mienne, ce serait tomber dans un défaut de raisonnement évident. Mais à maintes reprises j'ai pu constater cet état de fait et je serais bien curieux de voir une enquête sérieuse comparant la fréquence et la vulnérabilité aux maladies de ces deux type de populations. L'une usant régulièrement de médecines naturelles et exceptionnellement d'allopathie, l'autre consommant systématiquement cette dernière solution.
Venons-en au coût de l'ordonnance... L'homéopathie effectivement est bien moins chère, en temps que citoyen homéopathe je pense que mes dépenses annuelles - sauf maladie grave, et c'est *très* rare - ne dépassent pas les 30 euros...
Si le système de remboursement francais finit par exploser sous le coup de l'inconscience du public & de certains médecins qui sur-consomment une allopathie couteuse, et si ainsi on en vient à payer le coût réel je pense que les médecines alternatives rencontrerai plus de faveurs auprès du public. J'honore l'altruisme du système francais mais je déplore la dé-responsabilisation qu'il entraine.
On peut se questionner sur POURQUOI ce système se maintient, où sont les intérêts ? Je ne crois pas à la théorie du complot, je crois plus à l'emballement d'un certain modèle économique dont on connait les dégâts sur son tissu socio-environnemental... mais c'est un autre débat.
On en vient aux lobbies. Je souris doucement quand j'entends parler du "lobby homéopathique"... Toute entreprise exerce une certaine pression sur le milieu dans lequel elle prend place afin de défendre ses intérêts et ses valeurs, c'est une action naturelle que nous appelons lobby de nos jours. Soit. Sans se questionner de la posture morale des uns et des autres, recadrons une bonne fois pour toute le débat en donnant quelques idées sur le POIDS de chacun dans cette histoire.
L'homéopathie représente 0.3% du marché mondial du médicament... Boiron, *une des rares* multinationales de l'homéopathie, pèse 398 million d'euros de chiffre d'affaire (rapport d'activité 2006 Boiron). Sanofi-Aventis qui n'est qu'un des grands allopathes *parmi tant d'autres* pèse au bas mot 28,6 milliard d'euros (rapport d'activité 2006 Sanofi-A).
Donc 398 Vs 28 600 millions d'euros pour les champions de chaque catégorie, soit 71,8 fois plus, sachant que les grandes entreprises de l'homéopathie sont *très* rares Vs les 99,7% du reste du marché.
Donc quand on parle de lobby il faut bien voir QUI a le pouvoir de peser. CQFD.
Bien à vous,
FG
Merci pour ce commentaire fort bien étayé.
Si vous avez un esprit scientifique, vous devriez douter de ce qui n'est pas prouvé... et les principes actifs de l'homéopathie n'ont jamais pu être démontrés !
L'homéopathie fonctionne, comme la plupart des médecines douces, d'ailleurs, par effet placebo, et c'est effectivement moins cher que la chimie efficace car testée et validée, mais quel devrait être le critère principal d'évaluation des traitements : le coût ou le prix ?
Quand ça devient sérieux, on revient vers l'allopathie : bizarre, non ?
On en revient à un certain obscurantisme : qu'ils ne soient pas démontrés ne prouve pas qu'ils n'existent pas. Sinon en 1633 la terre est plate...
Efficacité ? Parlons-en. Qu'une grippe soit soignée en 3 jours par homéopathie quand cela prenait 10 jours, même personne, même conditions, cas observé et vérifié, cela vous paraît-il étrange ? Je reviens à la nécessité d’une réelle observation.
Vous parlez d'évaluation des traitements. Très bien, soyons rigoureux, prenons le problème sur la globalité d'une vie : quid d'une médecine chimique qui affaiblit les défenses naturelles et entraîne au long d'une vie un recours intensif auxdits médicaments ?
Mais je reviens à cela, cette médecine intensive est liéé à un mode de pensée pas toujours altruiste. Retour sur l'exemple de cette amie au système immunitaire bousillé et du coup bonne consommatrice qui fait "avancer la société" : on créé de la richesse avec cette dépense basée sur une baisse en valeur absolue de la qualité de vie de cette personne.
Je ne critique pas les modes d'intervention de la médecine dite classique, je critique son utilisation et la fermeture de ses partisans vis-à-vis des alternatives. Soyons pragmatiques, centrons-nous sur la personne (que je n'appellerai pas "patient" car il/elle doit prendre part active à sa guérison, sortons du système [docteur tout puissant] Vs [patient dépendant] ) et faisons preuve d'ouverture en sachant raison garder.
Une question : si la médecine naturelle permet de réduire les dépenses de santé en améliorant le niveau de vie pourquoi s'en priver ?
Selon un vieux principe « Diversité = rusticité du système »
France inter parle de ce sujet aujourdh'ui dans l'émission "la tête au carré" : www.radiofrance.fr/france...
Bonjour !
Excellent article. J'ai moi-même exactement la même approche ayant fait quelques études de Chimie. Je ne crois donc pas en l'homéopathie.
Ceci dit, je suis allergique aux piqures d'insectes et aucune crème, lotion ou baume n'y fait rien. J'ai tenté sans y croire les petites pastilles apis mellifica 15ch il y a trois ans environ (j'en ai 33) et ça a changé ma vie après plus de 20 ans de galère.
Je n'y crois toujours pas mais j'en ai maintenant dans tous mes tiroirs car avant une piqure de moustique durait un mois de grattage dans les meilleurs cas, maintenant en quelques jours c'est fini. Quand je me fais piquer en pleine nuit, hop les p'tites granules de sucre et je me rendors. J'ai essayé d'autres granules ça n'a rien donné.
Je ne comprends pas comment ni pourquoi, je ne crois pas en la mémoire de l'eau, j'ai refait tout les calculs de concentration/dilution, je ne me l'explique pas, tout mon intellect s'y refuse, mais en attendant pour moi dans mon cas précis ce produit marche.
Peut-être qu'un jour on trouvera pourquoi, peut-être qu'il n'y a que ce cas qui fonctionnera pour moi, peut-être n'est-ce qu'un placebo (si c'est le cas je m'épate tout seul d'arriver à ça par la seule force de l'esprit) mais en attendant je suis bien obligé d'admettre quelque chose que non seulement je ne comprends pas mais qui de plus va à l'encontre de ma "Science" dans l'état actuel de ses connaissances.
Voilà, c'était mon commentaire pour clore l'année et vous en souhaiter une bien bonne 2008 !
excelent articl!e !
moi aussi, je m'en tiens aux faits : pas une granule de toute ma vie et 40 ans de santé !
c'est egalement sans appel !
Si j'osai, je dirai meme que 40 c'est plus que 26
(hi ! hi!)