vista Visite de la ville l'après-midi : Paris ressemble à un village comparé à cette mégalopole de 30 millions d'habitants. En grimpant dans la tour appelée Edifício Itália (dans le centre), depuis la terrasse, la vue est impressionnante : des immeubles de grande hauteur à perte de vue ! Beaucoup de véhicules (avec une bonne proportion de "flex fuel"), des panneaux indicateurs minimalistes, moult boulevards à terre-plein central qui obligent à un grand détour pour changer de sens, certains quartiers à éviter : à São Paulo, prenez le taxi !

churrascaria2 churrascaria1 Le samedi soir, dîner à la churrascaria vento haragano : viande excellente, incontournable, mais pas donné (300 réals à deux, +- 120€). Au brésil, pour les amateurs de viande, il faut absolument essayer ce type de restaurant au moins une fois. Le principe : tout est à volonté, on est muni d'un macaron en carton, vert d'un côté et rouge de l'autre. Les serveurs déambulent en permanence armés d'une sorte d'épée embrochant un quartier de viande grillée (au feu de bois, façon kebab) à la recherche des clients arborant la pastille côté vert, et vous proposent dès lors une tranche de leur variété de viande. Il faut donc rapidement retourner le macaron du côté rouge car la viande arrive plus vite qu'une capacité d'ingestion humaine normale, puis se remettre au vert dès que l'estomac en redemande. Pour bien profiter de la viande vraiment délicieuse, ne pas trop se laisser tenter par le buffet de légumes, sushis, salades, jambons lui aussi à volonté faisant office de préambule.

MASP Le dimanche matin, promenade en ville : Avenue Paulista), on passe rapidement devant le Museu de Arte de São Paulo (aussi applelé MASP) : dessiné par Lina Bo Bardi en 1958, avec un porte-à-faux assez imposant.

auditorium auditorium Ensuite, direction le parc Ibirapuera qui possède un auditorium dessiné par Oscar Niemeyer (en 2005, il avait alors 95 ans !) de toute beauté.

Lundi matin, travail, mardi idem, mardi soir, avion vers Porto-Allegre depuis l'aéroport de Garulhos, puis une heure de voiture vers Campo Bom : où l'on s'aperçoit à la conduite du chauffeur que les feux rouges sont purement décoratifs la nuit !

Mercredi soir, plus gros trajet : Porto-Allegre-Garulhos, Garulhos-Ribeirão Prato (avec un petit avion à hélice de marque brésilienne de 30 places assez confortable), puis une heure et demi de voiture pour atteindre enfin Porto-Ferreira. On découvre les préoccupations écologiques de ce vaste pays : dans les usines, pas moins de quatre poubelles aux couleurs différentes pour le tri sélectif !

Retour à São Paulo le jeudi soir, travail le vendredi matin, puis départ pour Rio de Janeiro l'après-midi. Pour avoir une meilleure vue en arrivant, nous sommes partis de l'aéroport Congonhas vers l'aéroport historique Santos-Dumont, en plein dans la baie de Rio, près du centre.

A Rio, séjour à l'hotel gloria, juste en face de l'aéroport. Un peu décrépi mais garde encore une fière allure. Dommage que la plage en face ne soit pas praticable.

Dîner du vendredi soir au restaurant Porcão, une très bonne churrascaria, un des seuls restaurants au bord de la plage, mais cependant moins bon que Vento Harragano.

corcovadoSamedi, malgré le temps brumeux, nous avons tenté la montée au corcovado, par le petit train à crémaillère. On traverse une forêt tropicale en pleine ville, puis après 20 minutes de trajet, on atteint le fameux christ en croix (700m d'altitude), d'où l'on aperçoit... rien du tout ! Au pied de la statue, même le visage du christ est invisible (la statue ne s'élève pourtant qu'a 30 mètres).

ipanemaAvant de renter à l'hôtel, je me suis quand même baigné à Ipanema, puis nous avons pris un apéro (une caïpirinha, bien sûr) dans le bar où Antônio Carlos Jobim et Vinícius de Moraes ont écrit le tube planétaire "A Garota de Ipanema", "The girl from Ipanema". La jeune fille qui a inspiré les auteurs en 1962 (à l'époque elle passait tous les jours devant le bar pour aller à la plage, elle avait 15 ans) en a maintrenant 65.

Dimanche matin, petit tour rapide à Ipanema pour acheter café et cachaça, puis direction l'aéroport Antonio Carlos Jobim, pour rejoindre São Paulo, puis Paris. Lors de ce dernier vol, le pilote nous nargue "vous allez regretter le brésil, ce qui nouis attend à Paris, c'est de la neige !".

Les images utilisées ici et d'autres sont disponibles chez flickr.