Elle a de grands yeux qui incitent au péché, à la dévotion ou à la pitié.
Elle a un corps avec plus de courbes que le Tourmalet.
Elle a des seins à faire damner tous les vrais saints.

Pénélope Cruz, la petite espagnole d'hollywood a fait craquer tous les coeurs : ceux des télespectateurs espagnols qui suivaient ses péripéties de soap au jour le jour, ceux des producteurs de californie, et ceux des stars de cinéma.

Son chemin est jonché de cadavres : elle a causé la séparation de Matt Damon et de Gwynett Paltrow pendant le tournage de "De si jolis chevaux". Elle a incité Nicholas Cage à laisser tomber Patricia Arquette lors de "Capitaine Corelli". Tom Cruise a annoncé son divorce sur le plateau de "Vanilla sky", dans lequel elle joue.

Un film, un homme, un divorce. Parole, c'est Gengis Khan cette fille là !

A ses débuts, elle a fait tourner la tête à toute l'espagne : elle avait l'air si virginale, si enflammée. Elle donnait des interviews déroutantes, dans lesquelles elle se livrait à une apologie du sommeil sous toutes ses formes, décrivait sa couette avec amour, ses oreillers avec passion, et prétendait, contre toute vraisemblance, que le bonheur c'était un bon livre avant de dormir.

Dans "à corps perdu", curieuse histoire d'une passion dévastatrice autant que reconstructive, elle s'enlaidit, se ferme, presque antipathique. Même comme ça, on l'aime.